Doubs

De la mine à l’horlogerie

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De la mine à l’horlogerie

Le développement d’une activité d’appoint

ViaCluny.fr vous fait parcourir des territoires riches de savoir-faire présents ou passés, ainsi de ceux liés à la mine puis à l’horlogerie. Dès la fin du Moyen-Âge, dans la région située au sud de Pontarlier, se développent des activités sidérurgiques : des mines de fer sont actives à Métabief, aux Hôpitaux-Vieux, aux Longevilles, à Oye-et-Pallet, aux Fourgs mais aussi à La Cluse-et-Mijoux, à Mouthe, à Montperreux et plus tardivement aux Grangettes. Les fondeurs utilisent des bas fourneaux pour fondre le minerai : ils seront remplacés à partir du 15ème siècle par des hauts fourneaux tenus par des maîtres de forges. Mais ces hauts fourneaux consomment une grande quantité de bois, nécessaire aux habitants des villages pour bâtir leurs fermes, les couvrir d’ancelles, se chauffer, faire la cuisine, fumer la viande et réaliser des objets de la vie courante : leur mobilier, des seilles, des outils, etc. C’est ainsi qu’en 1587 le haut fourneau de la Cluse est fermé « à cause de l’extirpation de trop de bois », puis en 1633 ce sont les habitants de Mouthe qui demandent la destruction de ces usines à cause de la dégradation des forêts qu’elles entrainent.
L’activité sidérurgique va cependant se poursuivre jusqu’au milieu du 19ème siècle, l’incendie du haut fourneau de Rochejean en 1843 sonnant le glas de l’activité sidérurgique dans la région. Petit à petit les mines ferment et, en 1848, le haut fourneau de Pontarlier ferme à son tour : c’en est fini de la sidérurgie dans le Haut-Doubs.
Durant toute cette période, les populations locales employées aux mines commencent à développer des activités complémentaires pour palier la baisse de l’activité, notamment celle de l’horlogerie.
Pour être horloger, il fallait savoir lire, écrire et surtout compter. Un apprentissage était obligatoire mais les horlogers étant peu nombreux, il fallait partir à Paris et y rester six ans pour devenir maître horloger. Les frais liés à cette formation étant relativement élevés, les horlogers d’alors étaient le plus souvent fils de notaires, issus de petits villages comme Saint-Point, Châtelbanc, Chaux Neuve ou Remoray où ils s’installaient à leur retour. En 1631, Jean Petitbenoît est ainsi le seul horloger citadin de la région, à Pontarlier, lançant un mouvement qui se développera au 18ème siècle : les plus brillants horlogers de La Planée partant s’installer à Besançon, à Paris ou ailleurs. Autour du lac, la petite horlogerie est pratiquée jusqu’à la Révolution ; au 19ème siècle, elle se développe à Morteau et Villers le Lac, les artisans des Gras leur fabriquant les outils dont ils ont besoin. Dans la région de Pontarlier, la vogue de l’absinthe porta un coup fatal à l’horlogerie mais des foyers restèrent cependant très actifs aux Verrières, aux Fourgs et pour les « horloges Comtoises » à Chapelle des Bois.

Pendule Ulysse Lanquetin, Pontarlier

Pendule Ulysse Lanquetin, Pontarlier

Montre Gondy, Pontarlier

Montre Gondy, Pontarlier

Horloge Antoine Barthelet, Saint-Point

Horloge Antoine Barthelet, Saint-Point

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